Bocaly : « le travail paie »

Garry Bocaly a su saisir sa chance et profiter ainsi de la suspension de Laurent Bonnart en Ligue des Champions. C’est ainsi que, suite à deux titularisations consécutives, il s’est vu recevoir de nouveau une convocation par Erick Mombaerts chez les Espoirs. Il était alors victime de la nouvelle politique du coach des bleuets pour […]

Garry Bocaly a su saisir sa chance et profiter ainsi de la suspension de Laurent Bonnart en Ligue des Champions. C’est ainsi que, suite à deux titularisations consécutives, il s’est vu recevoir de nouveau une convocation par Erick Mombaerts chez les Espoirs. Il était alors victime de la nouvelle politique du coach des bleuets pour qui seuls ceux qui jouent en club sont convoqués.

En raison d’une préparation physique tronquée (due à une entorse à la cheville), Bocaly a dû beaucoup travailler avant de pouvoir jouer à un rythme digne de ce que l’on attend d’un arrière droit (ce qui explique la titularisation occasionnelle de Charles Kaboré à ce poste). D’abord déçu, il a vite compris que ça n’aurait pas été lui faire un cadeau que de le faire jouer. Après avoir touché le fond, il aperçoit le bout du tunnel. Cela prouve, ainsi qu’il le dit lui-même, que « tôt ou tard, le travail paie« . Conscient qu’il progresse techniquement et tactiquement avec des joueurs de classe internationale, Garry Bocaly sait que l’appétit vient en mangeant et aimerait enchaîner le plus de matchs possibles. Pour cela, il ne devra pas relâcher son effort et travailler plus encore.

Symbole des minots qui ont affronté le PSG au Parc des Princes en 2006, Garry Bocaly est le dernier produit du centre de formation olympien. Espérons qu’au fil des saisons, il portera fièrement les couleurs de son club. Et s’il se demande comment faire ceci, il lui suffira de prendre les décisions aux antipodes de celles d’un certain Mathieu Flamini.

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