Rothen pense que Sampaoli va dans le mur

Jérôme Rothen est convaincu que la méthode de Jorge Sampaoli va générer une crise en interne. Il considère que son vestiaire va finir par exploser.

Jérôme Rothen

Sur RMC Sport, le consultant a donné son sentiment sur la situation phocéenne. Il la juge très inquiétante : « La saison est longue. Il y a beaucoup de pression pour ceci ou cela. Tu as des accrocs, tu prends des coups derrière la tête et ils en ont déjà pris du côté de l’Olympique de Marseille avec ces éliminations en Europa League et en Coupe de France, a rappelé le consultant de RMC. Ils ont Jorge Sampaoli qui a en plus une méthode de management et tu as l’impression aujourd’hui qu’il est un peu rattrapé par la patrouille. C’est-à-dire que le fait de mettre certains joueurs en concurrence, de faire beaucoup de turn-over, de faire jouer des joueurs qui ne sont pas forcément à leur poste… Eh bien aujourd’hui, il est rattrapé par tout ça », a-t-il déclaré.

« J’ai bien peur que ça parte en vrille »

Et de poursuivre, sur les explications survenues entre les joueurs, après le revers concédé contre Clermont : « Parce qu’il y a des joueurs qui en ont ras-le-bol, qui ne retrouvent pas une certaine régularité, et je pense que ça se ressent dans les tensions de vestiaire. Il n’y a rien de pire parce que Marseille va avoir d’autres accrocs jusqu’à la fin de la saison et il faudra trouver cette régularité dans le vestiaire. Mais si tu commences à faire une réunion en février, avec toutes les échéances qui arrivent, moi j’ai bien peur que ça parte en vrille, encore plus dans un club comme l’Olympique de Marseille où tout se sait. J’ai bien peur qu’ils laissent échapper des points qui seront cruciaux sur la fin de saison parce que le classement est serré. »

Comme consultant qui a tout fait pour succéder à Christophe Dugarry, Jérôme Rothen se sent obligé de prendre des positions clivantes. L’ambiance en interne ne paraît en réalité pas si délétère qu’il le rapporte. Dans l’analyse des résultats, on peut aussi tenir compte du fait que l’OM a disputé 8 matchs depuis le 29 janvier et que cela n’est le cas d’aucun de ses concurrents. Dans la même période, le PSG, Lyon et Nice n’ont joué que 5 rencontres. Cette série de folie est censée prendre fin dimanche, contre Troyes.

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