Deschamps voit l’OM champion

Quatre points. C’est ce qui sépare actuellement l’Olympique de Marseille 1er du championnat, à l’OL 3ème. A six journées de la fin tout reste donc possible pour les équipes de tête. D’autant que Lyon doit se déplacer sur la Canebière à trois journées du terme. Néanmoins, les hommes de Claude Puel n’ont clairement plus leur […]

Quatre points. C’est ce qui sépare actuellement l’Olympique de Marseille 1er du championnat, à l’OL 3ème. A six journées de la fin tout reste donc possible pour les équipes de tête. D’autant que Lyon doit se déplacer sur la Canebière à trois journées du terme.
Néanmoins, les hommes de Claude Puel n’ont clairement plus leur destin en main. Voilà plus de cinq ans que cela ne leur était plus arrivé à ce moment du championnat. En observateur avisé, Didier Deschamps a donné son avis sur cette dernière ligne droite. D’abord hier soir dans l’émission Les Spécialistes sur Canal +, l’ancien entraîneur de la Juventus rappelait que l’OM « avait une autoroute devant lui, que le destin était entre ses mains« . Alors que ses collègues de plateau Guy Roux ou Olivier Rouyer jugeaient que les Bordelais seraient titrés, Deschamps, lui, restait sur sa position. Interrogé ce matin dans Le Parisien, le champion du monde 1998 confirme son discours de la veille et affirme que Lyon aura énormément de mal à conserver son bien. « Ce sera très compliqué. Je ne les vois pas champions cette année. Lyon a quatre points de retard sur l’OM et même cinq si on tient compte de la différence de buts. C’est vraiment beaucoup. La dynamique de jeu et le calendrier plaident clairement en faveur de l’OM et de Bordeaux. (…) Lyon est moins fort que les années précédentes. Etre champion sept fois d’affilée, c’est exceptionnel. Mais cela signifie aussi que, chaque année, il est toujours plus compliqué de se motiver pour le même objectif. »
Des joueurs en plein doute, un président découragé et surtout, des supporters blasés. Voilà le quotidien footballistique de la ville qui a vu naître le cinéma en 1895. Et quand la passion fout le camp, autant miser sur la patience. Et à Lyon on est assurément plus patients que passionnés.

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