À l’occasion d’un sommet sur le football organisé par le Financial Times, le président de la Juve a affirmé que le projet de la Super League restait d’actualité. « La Super League n’a pas échoué. À mon avis, le foot européen a désespérément besoin de réformes. L’UEFA savait que moi, en tant que président de la Juve, je travaillais sur quelque chose de différent. La Super League est un travail collectif de 12 équipes, pas seulement d’une personne. 12 clubs ont signé un contrat de 120 pages et 11 d’entre eux sont toujours liés à ce contrat. Le compromis n’est plus un choix, nous avons besoin de réformes plus profondes », a-t-il indiqué.
Le Turinois est ensuite resté vague concernant la participation de son club à la Ligue des Champions dans les années qui viennent : « Si je vois mon club jouer la Ligue des champions dans cinq ans ? Je le vois certainement impliqué dans la principale compétition européenne… » Lors du même événement, Javier Tebas et Aleksander Ceferin n’ont quant à eux pas mâché leurs mots à l’égard des clubs frondeurs, lesquels ont pour l’instant été protégés de toutes sanctions par un juge… madrilène. Et l’on peut supposer que la relance du projet dans le contexte actuel a pour but de s’éviter les grosses contestations entrevues il y a un peu moins d’un an.
Le projet de Super League est soutenu par certains des clubs les plus endettés, lesquels avaient profité de l’absence du fair-play financier pour procéder à des investissements colossaux et peinent à maintenir leur train de vie. La mise en place de la compétition servirait leurs intérêts au détriment de tous les autres. L’OM s’est positionné, très tôt, contre ça.