Maradona : Hidalgo revient sur cet échec

Il y a maintenant 20 ans de cela et alors que Michel Hidalgo était le directeur sportif de l’OM, il se tramait au club quelque chose d’exceptionnel : la possibilité d’accueillir le dieu du football, Diego Armando Maradona. Celui ci évoluait en Série A à Naples à cette époque. C’est Michel Hidalgo lui même qui […]

Il y a maintenant 20 ans de cela et alors que Michel Hidalgo était le directeur sportif de l’OM, il se tramait au club quelque chose d’exceptionnel : la possibilité d’accueillir le dieu du football, Diego Armando Maradona. Celui ci évoluait en Série A à Naples à cette époque. C’est Michel Hidalgo lui même qui partit en Italie afin de rencontrer el Pibe de Oro. Une entrevue mémorable pour l’ancien sélectionneur français qui la raconte et donne les raisons de la non venue du maestro pour le dernier numéro de Sportweek. « Au printemps 1989, je me suis déplacé à Naples pour discuter d’un transfert à Marseille. Diego Maradona était heureux de venir à l’OM. Je suis allé dans sa maison, pas très sélecte, en dehors de la ville. Sa fille était née peu de jours auparavant et la presse était là pour prendre des photos. Je me suis retrouvé coincé, seul dans la cuisine afin que personne ne me voie. Tous les quarts d’heure, il venait s’enquérir de ma personne : Ça va mister Hidalgo ? Vous voulez ceci, vous voulez cela ? Ensuite, nous sommes allées loin dans les discussions. On a évoqué une maison en bord de mer entourée de grands pins, à Cassis. Il était subjugué. Mais, le transfert a échoué. A Naples, autour de lui, il y avait des gens qui n’étaient pas d’accord. Et certainement une sorte de mafia. il n’était pas libre de faire ce qu’il voulait ». A n’en pas douter le génial génie argentin aurait enflammé le stade Vélodrome et ses supporters avides de dribbleurs fous capables de faire basculer une rencontre par des gestes de folie et des arabesques dont ils ont le secret. Diego n’aura malheureusement connu pour maillot ciel et blanc que celui de la sélection argentine… L’actuel sélectionneur de l’Albiceleste sera toutefois présent au Vélodrome, non pas sur la pelouse mais sur le banc de touche, à l’occasion du France-Argentine du 11 février.

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