Gerets/Ben Arfa : quand les journalistes sèment la discorde

Si la victoire obtenue au courage contre Caen peut être considérée avec satisfaction en raison du bien qu’elle fait au moral des Phocéens, cela n’empêche pas pour autant Eric Gerets d’user, comme à son habitude, de son perfectionnisme. Ainsi, le coach de l’OM donne son point de vue sur le jeu de son milieu Hatem […]

Si la victoire obtenue au courage contre Caen peut être considérée avec satisfaction en raison du bien qu’elle fait au moral des Phocéens, cela n’empêche pas pour autant Eric Gerets d’user, comme à son habitude, de son perfectionnisme. Ainsi, le coach de l’OM donne son point de vue sur le jeu de son milieu Hatem Ben Arfa à l’occasion d’une conférence de presse rapportée par le quotidien L’Equipe. Avec l’exigence paternaliste qui le caractérise, il confie regretter que l’ancien Lyonnais ne parvienne pas à afficher plus de constance : « on parle d’un des plus grands espoirs du football français et par rapport à cela, il fait trop peu. Il perd trop de ballons, après son but, il a perdu les huit suivants. Il n’était pas assez en mouvement, parce que quand il l’est personne ne peut l’arrêter et ça je le vois beaucoup trop peu. » Interrogé dans la minute qui suit, le jeune international effectue la même analyse que son entraîneur : « je pense que j’ai joué par intermittence, comme vous l’avez relevé dans les journaux. J’ai joué en étant trop peu en mouvement. Mais j’avais des jambes, j’ai réussi à marquer. » A l’affût de la moindre étincelle à mettre en première page, des journalistes lui rapportent, avec leurs propres mots, les propos que vient de tenir son entraîneur. Agacé, le joueur ajoute : « tu n’as pas vu combien ils étaient en défense ? Ils étaient quinze ! Ils étaient mille ! C’est difficile, il faut trouver les décalages. Je ne vais pas prendre les ballons et aller dribbler tout le temps. Je ne suis pas un extraterrestre non plus. Je ne suis pas là pour faire que des raids, mais pour jouer pour l’équipe. Bien sûr, un numéro 10 a un rôle moteur, mais je ne suis pas seul. Il ne faut pas que tout repose sur moi, parce qu’on ne va pas être bien ! » L’expérience lui apprendra à ne pas relever les petits pics de journalistes aigris destinés à créer des problèmes qui n’existent pas.

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