Tandis que la pression s’empare peu à peu des supporters en raison de l’importance de la rencontre, la tension est également palpable entre joueurs et dirigeants des deux équipes. Morceaux choisis :
Yildirim Demirren (président du Besiktas) : « nous allons nettoyer cette honte (0-8 face à Liverpool NDLR) ! Si nous nous qualifions, nous pourrons nous faire pardonner par nos supporters qui n’ont jamais renoncé à nous soutenir.
Ertugrul Saglam (entraîneur du Besiktas) : « on a l’esprit revanchard. À l’aller, les Français avaient été très agressifs et avaient blessé deux de nos joueurs sous l’oeil d’un arbitre très tolérant… »
Ibrahim Üzülmez (capitaine du Besiktas) : « nous allons lutter pour notre honneur. »
Rustu Recber : « nous ne pensons qu’à battre Marseille, et pas à autre chose (…) Ces dernières semaines nous avons enregistré une série de mauvais résultats mais nous pouvons recommencer à zéro. »
Edouard Cissé : « si nous faisons un bon résultat mercredi, tout restera possible et nous pourrons éventuellement jouer quelque chose lors de la dernière journée. Mais je le répète : ça passe par un bon résultat contre Marseille. »
Pape Diouf : « on rencontre Besiktas avec un état d’esprit conquérant. On n’a pas le choix vu notre position en Ligue des champions. Dans cette compétition, nous avons pu maintenir la tête hors de l’eau. Avant ce match, nous avons une position avantageuse puisque seul Porto nous devance d’un petit point. En faisant des spéculations, on peut supposer qu’une victoire face à Besiktas et une victoire de Porto ou un nul nous qualifieraient. Donc, on va à Besiktas pour gagner. »
Éric Gerets : « les fans de Besiktas ont une particularité, ils chantent de la première à la dernière minute. Ils ne s’arrêtent jamais. C’est une ambiance qu’on n’oublie pas et je l’ai dit aux joueurs. Je les ai prévenus qu’ils allaient vivre quelque chose qui resterait dans leur mémoire. »
Boudewijn Zenden : « c’est une ambiance spéciale. En 2000, avec le Barça, nous avions perdu 3-0 ici ! La veille, pendant qu’on s’entraînait, des fumigènes avaient atterri sur le terrain. Et, autour de l’hôtel, il y avait eu de l’ambiance : on avait dormi avec des boules Quiès… »
Lorik Cana : « la motivation des Turcs ne sera pas supérieure à la nôtre, rappelle Lorik Cana. Il ne faudra pas se laisser intimider. Modeste M’Bami connaît ce genre de matches en Afrique, avec beaucoup de pression, moi aussi avec l’Albanie, par exemple, quand on joue en Grèce. »
Mathieu Valbuena : « j’aime ces ambiances chaudes où le football est une fête. Si on arrive avec la même détermination qu’à Liverpool, on peut gagner ici. »
