Interrogé par football365.fr au sujet de la crise que traverse l’équipe phocéenne, Lorik Cana livre ses sentiments sur la situation, fort de son expérience dans les deux clubs les plus exposés aux crise de France. Le milieu défensif a d’ailleurs participé à autant de rencontres de Ligue 1 pour chacun d’eux : 69.
Capitaine incontesté de l’OM depuis le départ d’Habib Beye, Lorik Cana prend son rôle très à coeur : » je veux vraiment montrer l’exemple. (…) Je sais que j’ai fort à faire mais je pense qu’on peut y arriver tous ensemble. « Il évoque également la ligne de conduite qu’il entend suivre avec ses coéquipiers : » la chose la plus importante est de reconstruire des bases saines et solides parce que ça ne sert à rien de gagner deux matchs alors qu’on n’a pas réglé les problèmes de fond. « Le milieu de terrain de la sélection albanaise considère toujours que les joueurs sont les principaux responsables des maux du club : » si on faisait notre travail, on n’en serait pas là. On a beaucoup tenté pour y arriver mais vu les résultats, ça veut dire qu’on n’a pas mis assez de choses de notre côté et qu’on s’est mal préparé pour réussir. Les acteurs, c’est nous, et on ne peut donc s’en prendre qu’à nous-mêmes si nous n’arrivons pas à faire la différence. « Il estime en revanche que l’ambiance des vestiaires olympiens n’est pas une cause des défaillances de l’effectif : » le problème n’est pas là ! De très grandes équipes ont réussi des choses extraordinaires alors qu’en dehors du terrain, les joueurs ne pouvaient pas se voir. C’est vrai que c’est difficile parce qu’il y a beaucoup de caractères différents dans l’équipe mais l’ambiance est bonne. Les joueurs s’entendent bien. Bon, je préfèrerais qu’ils se battent entre eux et qu’ils poursuivent le combat contre leurs adversaires après… «
S’il est évidemment difficile pour une équipe de se relever après une telle entame de saison, les supporters phocéens peuvent néanmoins espérer que l’ensemble de l’effectif aura à coeur de suivre les conseils de leur capitaine. Le voyage à Liverpool constituerait une belle occasion de se faire pardonner par le public de Marseille…
