Depuis la signature d’Alaixys Romao, l’OM alterne le bon et le moins bon. Lors de sa première saison, les Phocéens étaient parvenus à se qualifier pour la Ligue des Champions, terminant à la deuxième place du championnat de France. L’année dernière, les Olympiens, qui ne disposaient visiblement pas d’un effectif suffisamment solide pour compenser la fatigue engendrée par la C1, se sont ramassés. Enfin, la venue de Marcelo Bielsa a transformé un onze moribond en machine de guerre.
Selon l’ancien Lorientais, El Loco a su « trouver les bons mots pour exploiter le meilleur des joueurs et leur a donné sa confiance ». D’après lui, l’entraîneur « est un gros bosseur, en matière de tactique », et il « est enrichissant de pouvoir travailler avec lui ». Le milieu de terrain a également évoqué le contenu des séances vidéo individuelles : « C’est devenu la routine, on s’est habitué. Il te fait le débrief des actions que tu as pu faire pendant le match, il te dit comment t’améliorer, etc. » Il a par ailleurs expliqué le passage du 5-1-3-1 au 4-2-3-1 : « On travaille la semaine pour voir comment l’équipe adverse va jouer, et on décide ensuite de passer à deux ou trois défenseurs. »
Les résultats du club olympien parlent d’eux-mêmes : depuis son arrivée sur le Vieux-Port, le Rosarino affiche un exceptionnel taux de victoire de 71%, en Ligue 1. Celui-ci est supérieur à celui d’Élie Baup en 2012-2013 (55%), Didier Deschamps en 2009-2010 (61%) ou même Raymond Goethals en 1992-1993 (67%). Seul Gérard Gili est parvenu à faire aussi bien lors de la saison 1990-1991, sur sept matchs.
