Marcelo Bielsa connaît la valeur de ses adversaires : « C’est une équipe que l’on a affrontée deux fois. Nous savons très bien le niveau de leurs joueurs. Comme toutes les équipes, elle connaît des périodes où elle brille et d’autres où elle joue moins bien. Dans un championnat de 38 matchs, les alternances de bon et de moins bon sont inévitables. » S’il considère que ses joueurs « ne doutent pas », il indique aborder les rencontres à l’extérieur « avec la même idée de fond de jeu ». Il espère profiter de cette rencontre pour « changer la tendance et remettre l’équipe sur de bons rails ».
El Profesor a livré quelques explications concernant les difficultés de son équipe, ces dernières semaines : « Quand l’équipe adverse joue plus haut, cela nous est favorable. Quand c’est le contraire, les espaces se réduisent. Le match contre Nice a été un exemple de cela. Lors de la première mi-temps, l’adversaire a davantage joué dans notre camp. Grâce à cela, on attaquait mieux parce que la défense adverse avait 30 mètres derrière elle à couvrir. En deuxième mi-temps, c’est le contraire qui s’est produit et il a été beaucoup plus difficile d’attaquer. Notre jeu, c’est l’attaque, nous préférons que les espaces soient plus grands. Pour cela, il est nécessaire que l’adversaire avance et joue davantage dans notre camp. »
Bienvenue en Ligue 1… On imagine évidemment que le technicien argentin ne donnerait pas ces détails s’il ne disposait pas d’une solution pour déjouer la stratégie des formations frileuses.