L’OM, actuellement détenu par Margarita Louis-Dreyfus, ne fait pas exception et est considéré comme « ouvert à une vente » par le quotidien. Sa valeur serait de 100 millions d’euros. Le journal publie également les chiffres d’une étude menée par l’UCPF, le syndicat des clubs, lequel s’alarme du « décrochage » du football français : ce dernier s’inquiète de la lourdeur des charges patronales (186 000 euros sur un salaire de 600 000 euros en France, contre 12 000 euros en Allemagne) et les frais liés à la sécurité (5,75 millions d’euros annuels par club contre 900 000 euros au Portugal ou « rien » en Italie ou en Allemagne), et dénonce l’interdiction des publicités et de la vente d’alcool dans les stades (qui fait perdre de nombreux millions aux clubs de L1) et les recettes de sponsoring faméliques (198 millions d’euros en Ligue 1, contre 874 millions en Angleterre, 579 millions en Bundesliga, 557 millions en Liga et 507 millions en Serie A).