Les causes de cette déchéance financière ? La non-participation systématique à la Ligue des Champions. Le PSG est effectivement « appelé à truster régulièrement l’une des deux premières places directement qualificative », et cela complique les affaires marseillaises. Interrogé par le quotidien, un membre de l’organigramme phocéen a également évoqué la toute-puissance des clubs anglais : « Le football anglais a quatre fois plus de ressources que le nôtre. On ne peut pas comparer l’économie d’un championnat qui a 4 milliards de revenus annuels avec celle d’un championnat qui en a 738 millions d’euros. » Quant à la prolongation d’André Ayew, elle est compromise : « Il a tout à fait droit d’espérer atteindre un haut niveau de rémunération. Nous aurons une discussion avec lui, car il est très important pour nous. Mais on ne peut pas faire n’importe quoi. »
On peut penser que tout n’est pas de la faute du PSG ou des clubs anglais. La situation actuelle est aussi la conséquence de certains choix. On pense en particulier au licenciement de Pape Diouf, lequel était parvenu à rendre le club indépendant, à l’investissement important qui s’est ensuivi, et à la politique de recrutement et de revente des dernières saisons.