« Je trouve cela puéril. Maintenant que les choses sont réglées, qu’il y a un match en moins pour l’un comme pour l’autre. Il faut arrêter de penser que, quand les gens parlent, c’est la faute de la télévision, a-t-il ainsi déclaré. Les propos sont tenus par des gens qui sont sanctionnés, c’est normal. Et filmés ou pas, cela ne change rien. C’est au délégué de faire son boulot. S’il les entend, il les consigne et il y a une sanction… Il n’y a pas de débat. Quand ces joueurs parlent, la caméra est devant eux. Ce ne sont pas des enfants de douze ans et demi qui sortent de l’école. Ils vivent avec cela depuis toujours. » Il estime que Canal+ fait beaucoup pour le football français : « Ce n’est pas à moi de décider mais je pense que Canal+ valorise le championnat. Et pas seulement les grands rendez-vous. Il y a des matchs où l’on a tendance à s’endormir, et Canal nous les fait vivre. Le football devrait plutôt lui dire merci. Si on revient en arrière sur ce qu’on peut filmer, je vous rappelle qu’on allait dans les vestiaires. Aujourd’hui, on n’y va plus. Aujourd’hui, les images de la vie du PSG ne sont que pour beIN, point final », a-t-il ajouté.
Si Canal+ a aidé le football français à se développer, l’inverse est également vrai. Quant au Paris-SG et l’OM, clubs les plus populaires qui tirent la Ligue 1 vers le haut depuis tant d’années, on peut penser qu’ils ont toujours été lésé par la répartition des droits TV. Cela explique peut-être qu’ils soient dénoués de remords…