« Il (VLB, Ndlr) doit se poser les vraies questions. Vincent devrait avoir l’intelligence, l’humilité et le recul pour faire le constat que depuis son arrivée à la présidence, non seulement sportivement, les résultats sont mauvais, mais aussi financièrement, on ne peut pas dire que ce soit un parcours brillant. Mais, surtout, vous ne pouvez pas faire l’unanimité contre vous sans vous demander si vous n’y êtes pas un peu pour quelque chose », a indiqué Bernard Tapie dans les colonnes du Figaro. Selon lui, le président olympien a un don pour se faire des ennemis : « Il n’est pas en bons termes avec les supporters, il n’est pas en bons termes avec les institutions, il n’est pas en bons termes avec les journalistes de la presse locale, pas davantage avec la plupart de ses collègues. Il semble n’avoir de bons rapports qu’avec lui-même, c’est ça le problème de fond », a ajouté l’ancien ministre. Il considère que Vincent Labrune n’est peut-être tout simplement pas fait pour le poste : « Ses grandes qualités qui ont fait de lui l’homme de confiance de Robert Louis-Dreyfus, qui était un homme d’expérience, ne sont pas à remettre en cause, mais ne sont pas forcément les mêmes que celles qu’il faut pour diriger un club de football de haut niveau. Jusqu’à présent, il n’a pas montré qu’il les avait », a-t-il conclu.
On oublie trop souvent que Vincent Labrune est un jeune président (quarante-quatre ans) et qu’il a encore à apprendre sur le fonctionnement propre au monde du football.