« Il a dû se dire que l’équipe n’allait pas être compétitive cette saison. Il ne se voyait sans doute pas faire de miracle avec un effectif affaibli. De plus, si les dirigeants ont effectivement touché aux termes de son contrat, ça a dû être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a-t-il expliqué dans les colonnes de l’hebdomadaire. Il faut avouer que, quoi qu’en dise Vincent Labrune, l’effectif de l’OM n’a plus grand chose à voir avec celui de la saison passée, lequel n’était déjà pas très florissant : « Les dirigeants ont démantelé l’équipe en vendant des éléments clés, et les renforts qu’ils ont apportés pour compenser ces pertes ne lui ont sans doute pas semblé à la hauteur. Bielsa est quelqu’un qui adore ramer à contre-courant, se battre contre les moulins à vent, tel Don Quichotte. Mais s’il sent que ses dirigeants abusent de son caractère débrouillard, capable de bricoler une équipe avec les joueurs dont il dispose, il n’est pas non plus du genre à tendre l’autre joue. » Il n’est enfin pas surpris : « Cette situation, c’est du Bielsa tout craché, c’est son essence. Maintenant, Vincent Labrune va sûrement vouloir le faire passer pour le méchant de l’histoire, comme celui qui a abandonné le bateau. Mais si tu ne respectes pas la parole que tu donnes à Bielsa, tu lui enlèves ce qu’il a de plus précieux. C’est un homme de parole et d’engagement. »
Une analyse qui tranche clairement avec celles de la plupart des journalistes hexagonaux.