« J’ai beaucoup de bons souvenirs avec lui, a-t-il expliqué au quotidien. Il est jovial, se fond dans un groupe. Quand il fait peindre sa voiture aux couleurs du club ou qu’il se fait faire une crête, il faut le voir ainsi : c’est sa force. Sur le terrain, c’était un moteur, un leader et il peut jouer n’importe où, vu sa morphologie, même s’il est surtout à l’aise sous l’attaquant. » L’ancien technicien lillois estime aussi qu’ « il a trois poumons » et qu’il est « infatigable ». Son arrivée à Marseille doit néanmoins s’accompagner de quelques changements, pense-t-il : « À Marseille, l’exigence de l’un des plus grands clubs français conduit à une remise en question. Mais c’est le club qui convient le mieux aujourd’hui à son tempérament sudiste, il sera proche de ses racines corses. Il a besoin de se sentir aimé, besoin de chaleur, après il sait faire. (…) À l’OM, il est capable de soulever le stade. » Enfin, il ne considère pas son manque de temps de jeu comme un réel problème : « S’il manque de rythme, il le retrouvera vite en jouant, c’est un poids plume, il se met rapidement dans le coup », a-t-il conclu.