Selon lui, l’Argentin s’est servi du détail dans le contrat comme d’une excuse pour changer d’horizon : « Tout ça, c’est de l’habillage. Il avait pris sa décision depuis quelques jours, voire peut-être depuis plus longtemps. On se posait tous la question durant l’intersaison quand on ne l’a pas vu revenir pour la reprise de l’entraînement. Il était peut-être déjà dans cet état d’esprit, mais ça, on ne le sait pas. Il n’y a que lui qui peut le dire. » Il note en particulier qu’ « il n’a pas salué; le club ni les supporters », et regrette qu’il soit « parti par la petite porte alors que toutes les portes lui avaient été ouvertes et que le tapis rouge lui avait été déroulé ».
Quant au technicien espagnol, il se rappelle « le grand joueur qu’il a été » et estime que son expérience en Grèce pourrait être précieuse. Il devrait faire jouer l’OM à l’Espagnole : « C’est-à-dire des principes basés sur les sorties de balle, la construction du jeu, l’importance du meneur de jeu dans un système en 4-2-3-1, la possession de balle, la participation dans les couloirs… » Il apprécie également « qu’il ait été directeur du centre de formation du Real Madrid (la Cantera, Ndlr) », ce qui lui permettra « de poursuivre la post-formation et de faire progresser des joueurs en devenir ».
Enfin, il considère que « s’il avait été dans un autre club, Franck (Passi) aurait eu sa chance ». Néanmoins, « ce n’est pas facile de débuter à Paris ou à Marseille, qui sont des clubs hors du commun ». A ses yeux, il avait pourtant les armes pour prendre en main l’équipe première : « En termes de technique, de connaissance du football et d’idées par rapport au jeu, Franck a la capacité et la vision. Mais à l’OM, tout est discutable : le moindre changement, le moindre choix, la moindre action en cours de match. C’est Marseille… »
