« Pendant trois, quatre mois, Marseille jouait le meilleur football au monde. À chaque match, nous avions toujours plus de possession de balle que notre adversaire et nous courions plus sur le terrain au niveau de l’intensité et au niveau des sprints. C’est révélateur du travail que nous avons accompli », a-t-il expliqué. Ainsi, selon lui, le « moment crucial de la saison » a été « le départ d’Ayew et Nkoulou à la CAN » et leur absence de « deux-trois mois ». Il s’est rappelé qu’il ne restait alors « que treize joueurs », ce qui « n’était pas assez ».
Il a confié qu’avec deux joueurs de plus, l’OM « aurait été champion », et il a livré son sentiment sur le technicien argentin : « Tous les jours, il est à la recherche de gains, même marginaux. Ce sont les petits gains qui permettent de grandes choses. Avec lui, la formation est une forme d’art. On faisait entre 12 et 14 exercices dans un laps de temps de 75 minutes, avec 10 personnes qui travaillaient autour. Je me rappelle que de temps en temps, il n’était pas satisfait. Cependant, les résultats ont été exceptionnels. »
Il a aussi indiqué qu’il n’avait pas été facile de faire appliquer de nouvelles méthodes à la Commanderie : « Il est impossible de changer la culture d’un pays ou d’une région, mais vous pouvez changer la culture de club. Cela n’a pas été facile puisque vous avez à changer non seulement l’état d’esprit des joueurs, mais aussi l’état d’esprit du personnel de soutien », a-t-il ajouté. Si Michel fait ce qu’il peut pour relancer l’équipe olympienne, on espère qu’il saura maintenir le niveau de travail réalisé avec Marcelo Bielsa et son staff.
