Pour rappel, le club marseillais a déjà été condamné à un huis clos partiel, à titre conservatoire. La radio précise que Vincent Labrune va se présenter avec quelques solides arguments et fort de sa reprise en main de la commercialisation des abonnements des virages. « Je le répète, nous condamnons les jets de bouteilles, mais il n’y a eu ni envahissement de terrain, ni blessé, ni mort. Il faut savoir ramener les choses à leur juste proportion », a-t-il notamment déclaré. Le président phocéen aurait mal vécu « l’acharnement politique et médiatique » qui a suivi le match. Il est également persuadé que « Jean-Michel Aulas a envenimé la situation avec ses déclarations, notamment en évoquant un climat de guerre civile ». Par ailleurs, des situations semblables se sont produites dans d’autres enceintes de Ligue 1, en particulier « lors de St-Étienne-PSG, de janvier dernier, où des jets de projectiles et un arrêt de la rencontre avaient valu à l’ASSE un huis clos partiel pour la tribune nord du stade Geoffroy Guichard », précise la radio.
« En cas de sanction aggravée (huis clos, voire même suspension du Vélodrome), Marseille, l’OM et son président pourraient, vraiment, se mettre en colère », croit savoir RMC.