Nelio Lucas (Doyen Sports) en dit plus sur ses rapports avec l’OM

Dans les colonnes de Libération, Nelio Lucas, le patron de Doyen Sports, a évoqué les rapports qu’il entretenait avec l’OM et l’OL.

Il estime aujourd’hui être un ami du club marseillais : « Vincent (Labrune) a eu plein de propositions d’entraîneurs et, en août, il a rencontré Mariano (Aguilar), l’agent de Michel. Mariano, c’est mon ami, mon partenaire, et ma mission est de les aider. Si je peux le faire via mes connexions, je le ferai. Cet été, j’ai contacté la Juventus, Porto, le Real Madrid, des clubs dont je suis l’ami. C’est ça que je fais, je facilite la vie ! Ils ont eu besoin du défenseur Rolando : en deux minutes, j’ai négocié ça avec Porto », a-t-il expliqué. Il n’a néanmoins pas accepté d’en faire de même pour Leandro Damiao, ce que lui a reproché le patron phocéen :  » ‘Attends, tu es un ami de l’OM et tu ne veux pas donner un joueur de Doyen !’ Mais si je fais ça, demain on aura un problème. Tant que Michel sera à l’OM, il y aura zéro joueur de Doyen. »

Nelio Lucas a également donné des précisions sur son rôle dans le transfert de Giannelli Imbula à Porto : « Sans Doyen, Giannelli n’aurait jamais terminé à Porto. Porto n’avait que 10 M€ à proposer l’OM, ils en ont trouvé 10 autres. Quand l’OM m’a dit : ‘Je veux 20 M€ pour Imbula’, c’était impossible pour Porto. Je les ai trouvés, ces 20 M€, j’ai dit aux dirigeants de Porto : ‘C’est très cher, mais c’est un bon investissement, je suis sûr que vous allez faire un super business à la fin. Vous l’avez vu ce soir (contre Chelsea, 2-1, 2e journée de Ligue des Champions) ?’ Porto va récupérer plus de 20 M€ sur Imbula. Tout le monde est content. Malheureusement, je n’ai pas d’argent dedans. » Il ajoute qu’il est là « pour trouver les meilleures solutions », et si « elles impliquent qu’un club ait besoin d’argent » pour obtenir un renfort, il peut « lui donner ». Néanmoins, « en ce moment », il ne peut pas « à cause de la FIFA qui interdit la third-party ownership (propriété par des tiers) », ce qui est « une décision de fou », a-t-il ajouté.

Enfin, il est revenu sur les critiques émises par Jean-Michel Aulas sur le rapprochement avec le club marseillais : « J’entends Jean-Michel Aulas critiquer les fonds d’investissements. Mais Lyon a été un de ces clubs-là. C’était pendant le tirage au sort de la Ligue des Champions à Monaco, fin août. Vincent Ponsot (le dirigeant général adjoint de l’OL, Ndlr) m’a envoyé un millier de messages pour me dire qu’Aulas voulait me rencontrer… »

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