« Avec Hatem, ce n’était pas une question de pression mais de maturité. Il voulait jouer pour son entourage, ses dirigeants, le public ou les médias. Mais pas pour lui. À Nice, il ne cherche plus à plaire à tout le monde. (…) Le garçon est le même qu’à Marseille. Hatem est une personne gentille. Malgré tout, je trouve ses traits de visage plus apaisés. Je le sens juste heureux. Dire qu’il est plus mature serait faire dans la caricature », considère-t-il. Il pense également que le contexte marseillais n’était pas favorable à l’expression de son talent : « Avant certains matchs, avec Gabriel Heinze, on le regardait stresser. On lui disait : « Si toi, petit gaucher, avec ton talent, tu as autant de crainte de mal faire, nous, dix fois moins forts, on devrait dire quoi ? » C’était pour le calmer mais cela ne fonctionnait pas toujours. Je l’avais d’ailleurs encouragé à quitter la France car il subissait un traitement médiatique injustifié. » Son choix de rejoindre l’OGCN semble néanmoins avoir été le bon : « Il ne serait pas aussi bon à l’OM qu’il l’est à Nice, où il peut s’exprimer avec moins de pression. Le public azuréen est exigeant, mais n’a rien à voir avec celui du Vélodrome », a-t-il conclu.
Pour rappel, Hatem Ben Arfa a disputé 91 rencontres, inscrit 15 buts et délivré 12 passes décisives lors de son passage à Marseille, de 2008 à 2010.