Le quotidien indique que « la thématique Doyen agace plutôt les dirigeants olympiens, qui assurent n’avoir aucun joueur estampillé Doyen dans leur effectif ». Il précise également que Doyen serait intervenu pour faire baisser le prix de Rolando, ou lors des ventes de Giannelli Imbula (Porto) et de Modou Sougou (Sheffield). Par ailleurs, le journal a interrogé le président du Sporting Portugal, Bruno De Carvalho, lequel dénonce les méthodes des fonds d’investissements : « Quand je suis devenu président du Sporting, 95 % de nos joueurs étaient contrôlés par des fonds, et, pourtant, on venait d’obtenir les pires résultats de l’histoire, notre dette cumulée s’élevait à 500 M€, et nous avions une espérance de vie de trois mois. Pourtant, j’ai dit que je n’en voulais plus dans mon club. La saison suivante, nous avons fini deuxième s et retrouvé la Ligue des Champions. Depuis que j’ai arrêté les fonds, nous avons de meilleurs résultats sportifs et nous avons retrouvé l’équilibre financier », a-t-il déclaré. Selon lui, les fonds prêtent à des taux « de l’ordre de 10 à 12 %, avec plein de conditions, qui font monter le taux de 30 à 50 % sur la durée du contrat ». « Comment un club pourrait-il survivre à ça ? », s’interroge-t-il.
Influencé par le fonds d’investissements ou non, le recrutement catastrophique réalisé par l’OM cet été, conjugué à ces révélations, n’est pas pour valoriser l’idée d’une collaboration avec Doyen Sports…