À l’occasion du derby OL-ASSE (lors duquel les supporters stéphanois n’étaient pas présents, Ndlr), les incidents se sont multipliés et un stadier a notamment perdu plusieurs phalanges à la suite de l’explosion d’un pétard. L’un de ses collègues souffre quant à lui d’une double fracture, malléole et péroné, suite à un mouvement de foule. Des événements incomparables à ceux qui avaient pu se produire au Stade Vélodrome, où personne n’avait été blessé. Bien que JMA ne clame que rien ne s’était passé, la commission de la LFP ne s’est pas laissée leurrer et a placé le dossier en instruction, fermant à titre conservatoire le virage nord du Stade Gerland.
Le président lyonnais n’a pas tardé à réagir, sur les ondes de RMC. Il n’a étonnamment pas demandé de sanction exemplaire : « Je pense qu’il faut différencier la prise de décision de la commission de discipline dans l’absolu et puis regarder de manière relative, par rapport à d’autres faits infiniment plus graves. Donc je suis un peu surpris et un peu déçu parce que je pense qu’il y a une gravité des sanctions qui ne s’imposait pas. Et puis de l’autre côté, on ne peut évidemment pas accepter ce qui s’est passé l’autre jour, même si c’était dans un contexte un peu particulier, l’ultime derby à Gerland… On a subi en d’autres temps un certain nombre d’incidents beaucoup plus graves à Saint-Étienne et Marseille. Et je me rends compte que les sanctions de la commission de discipline ne sont pas graduées. Je trouve que la sanction est trop sévère au regard de ce qui s’est passé réellement, c’est tout. » Il a néanmoins admis que quelques erreurs avaient été commises du côté de Gerland : « Je reconnais qu’on s’est planté et que la commission de discipline, même si elle y a été un peu fort, a eu raison de sanctionner des débordements qu’on n’a pas su contrôler. J’en veux terriblement aux groupes de supporters qui n’ont pas fait le ménage chez eux. Ce n’est pas normal ! »
Les saisons passent et certaines choses ne changent pas : JMA fait toujours preuve de la même objectivité.