À la question « quand revenez-vous ? » posée par L’Équipe, l’ancien agent de joueurs a répondu qu’il n’y a que deux situations qui pourraient lui faire reprendre du service : « Je ne me vois pas revenir à l’OM. J’ai juste dit une fois une chose que je peux vous répéter : il y a peut-être deux conditions qui pourraient me faire changer d’avis. La première, ce serait d’être approché par un investisseur qui peut donner au club une nouvelle puissance. Une puissance financière presque parisienne. Ce serait alors tentant. La deuxième raison qui pourrait me faire replonger, c’est que l’OM tombe tellement bas qu’il faille le ramasser à la petite cuillère et qu’il n’y ait personne pour le faire. Je pourrais peut-être, non pas me sacrifier, mais me mobiliser pour faire repartir ce club. Mais les deux cas me paraissent assez improbables », a-t-il confié au quotidien.
Par ailleurs, le natif d’Abéché a assuré qu’il n’avait jamais été soumis à des pressions, lorsqu’il était à la tête du club marseillais. Il a notamment mal digéré sa garde à vue, il y a un peu plus d’un an de cela : « Cela ne m’a pas changé, mais juste amené à me poser des questions sur certaines actions judiciaires. Sur certaines manières très spectaculaires de mettre en cause des gens que rien dans leur action au quotidien ne pouvait amener à ça. Lorsque j’ai été président de ce club, j’ai refusé tout ce qui pouvait aller contre la légalité et contre la morale. À Marseille, je dois dire aussi que je n’ai jamais été ni menacé, ni intimidé et je n’ai jamais fait non plus l’objet du moindre chantage. Jamais », a-t-il ajouté. De quoi couper l’herbe sous le pied des colporteurs de mauvaise réputation, qui aiment à répéter que l’OM est invendable, compte tenu du contexte.
Espérons que des investisseurs ne tarderont pas à faire une proposition afin de sortir le club le plus populaire de France de la spirale dans laquelle l’a entraîné la stratégie de ses dirigeants, depuis plusieurs saisons.
