Lors du Canal Football Club les deux hommes se sont d’ailleurs accroché, alors que le technicien espagnol était interrogé sur la prestation imbuvable de son équipe. « Si un entraîneur français avait les résultats de Michel, il se ferait détruire », a déclaré Ménès, qui semble rester cloîtré dans la défense du coaching à la façon hexagonale, quel que soit le talent de l’entraîneur étranger auquel il s’en prend. Michel l’a en tout cas remis à sa place : « Si tu allais quelques fois à l’intérieur des vestiaires ou assistait aux entraînements durant la semaine, peut-être que tu comprendrais beaucoup mieux la situation. C’est facile de parler dans un studio de télévision », a rétorqué l’ancien Madrilène.
Pendant ce temps, Vincent Labrune, reste, lui, parfaitement silencieux et invisible. On imagine pourtant que l’effectif construit l’été dernier résulte de ses très discutables décisions. Son rôle, à l’instar de celui de Jean-Michel Aulas, ne serait-il pas de servir de paratonnerre à ses hommes ?
