Le journal le qualifie de « personnage à l’égoïsme forcené et au mépris colossal pour les Marseillais, pour les supporters de l’OM » et capable « de faire jouer son réseau à des fins peu élégantes ». Selon lui, l’attitude exécrable du président était « dépendante de son état d’excitation ». Il relaie ainsi quelques-uns des épisodes dont il a été le témoin : « Un homme qui n’hésite pas à appeler un patron de journal pour se plaindre d’un plumitif trop critique à son goût (ou d’attaquer en justice des journalistes), de téléphoner à un dirigeant de chaîne pour faire cesser la diffusion d’un reportage, ou encore de menacer un serveur d’appeler le patron d’Accor car celui-ci ne veut plus l’abreuver au bar de l’hôtel… Un homme avec un tel sentiment d’impunité qu’il propose à un fonctionnaire de police qui procède à son audition dans le cadre des transferts présumés douteux à l’OM, un contrat pour devenir « Monsieur sécurité » du club olympien ! » Enfin, VLB serait « spécialiste dans l’art de rejeter la faute sur les autres », et il l’a « souvent utilisé avec ses collaborateurs, Philippe Perez en tête, en leur donnant le mauvais rôle ». La Provence conclut finalement en l’affublant du titre de « pire président de l’histoire » du club olympien.
S’il a vraiment imaginé être l’homme « le plus puissant de France », on peut imaginer que l’Orléanais est tombé de son tabouret, en lisant l’article du journal.