« Ca reste un club extrêmement populaire. En Bretagne, où existe un réflexe identitaire très fort, nous avons des supporters de l’OM. Il y a des guingampais supporters de l’OM, ce qui n’arrive avec aucun autre club, sinon peut-être avec Saint-Étienne », a-t-il expliqué au quotidien. Il pense que c’est une question de génération : « Nous sommes un peu des enfants de 1993. J’avais alors vingt-deux ans et quand l’OM a gagné la coupe d’Europe, nous étions tous marseillais, ça ne s’oublie pas. » Selon lui, l’EAG et l’OM ont des similitudes : « À Marseille, il y a le tempérament, la chaleur en plus, mais dans nos bistrots ou nos réunions de famille, on parle de l’En-Avant comme dans les vôtres, on parle de l’OM. Cela nous rapproche ; on sent bien que chez vous, la ferveur, ce n’est pas du marketing. C’est authentique, comme nous. Et on se respecte, on se comprend. Toute la France doit rêver que l’OM revienne défier les clubs moins populaires, en tête du championnat », a-t-il ajouté.
Son prédécesseur à la tête du club breton, un certain Noël Le Graët (le beau-père de Desplat, Ndlr), n’a jamais tenu un tel discours. Les hommes changent et les mentalités aussi, et c’est tant mieux.