Il estime que le profil de l’homme d’affaires colle avec ce que l’on pouvait attendre et regrette que quelques critiques soient déjà émises : « Il a à peine montré le bout de son nez qu’on lui tire dessus à boulets rouges. C’est pourtant très positif qu’un milliardaire américain s’intéresse aujourd’hui à l’OM. C’est presque inespéré. Il doit faire ses preuves, mais ce serait dommage que Marseille ne se range pas derrière lui. Je ne suis pas certain qu’il y aurait eu beaucoup mieux », a-t-il confié. Il pense que l’ancien boss des Dodgers peut apporter un savoir-faire pour développer le club « comme on le ferait avec une marque haut de gamme ».
Il estime aussi que le rachat du club peut lui permettre de s’ouvrir des marchés : « Imaginer qu’un investisseur vienne pour injecter de l’argent et faire juste plaisir aux supporters, c’est impossible. Qu’il veuille s’inscrire dans la durée me semble compréhensible, car le retour sur investissement sera beaucoup plus long qu’aux États-Unis. Il n’y aura pas de bascule comme il l’a fait avec son précédent club. Je ne vois pas comment il arriverait à faire quoi que ce soit en deçà de dix ans. Il doit avoir un retour sur investissement. Si ce n’est pas dans le club, car c’est compliqué, ce doit être dans un business parallèle. Il doit considérer l’OM comme un levier pour ses affaires. » L’exemple d’un cas similaire n’est d’ailleurs pas difficile à trouver : « Aulas a surfé sur les deux. Il ne le dit pas souvent, mais il a ouvert des marchés à son entreprise grâce à l’OL. Il y a une quasi-concomitance entre les tournées du club et les contrats de la Cegid. C’est du gagnant-gagnant », a-t-il conclu.