Dans les colonnes de L’Équipe, Jean-Michel Aulas, qui est membre du directoire de l’ECA (l’association des clubs européens) et s’était dans un premier temps réjoui de ces changements, a finalement révélé qu’il n’avait pas été informé de la petite révolution qui se préparait. Il faut dire que le patron de l’OL a été la cible de nombreuses critiques, ces derniers jours : « On ne prête qu’aux riches. On croit que je suis informé de tout alors qu’en fait, je suis très pauvre et très provincial. Donc, en fait, pas informé de ce qui se passe », a-t-il assuré au quotidien. Il l’a néanmoins défendue devant le conseil d’administration de la LFP : « On ne peut pas dire qu’on est pénalisés. C’est une réforme qui peut être améliorée, mais n’a pas un caractère de révolution et n’est pas une catastrophe. »
Pour rappel, la nouvelle formule de la Ligue des Champions permettra aux quatre « grands » championnats (Espagne, Allemagne, Angleterre et Italie) de bénéficier de quatre places garanties en C1, tous les ans. Par la voix de Bernard Caïazzo, le football français estime que « c’est toute l’autorité de gouvernance de l’UEFA qui a été bafouée par quelques individus propriétaires de clubs importants qui ont su profiter de la vacance du pouvoir ». C’est « un scandale sur la forme, et sur le fond car cela nous désavantage complètement », a encore estimé le patron des Verts. Déjà mal représenté dans l’Hexagone, l’OM n’a absolument aucune voix pour se faire entendre à l’échelle européenne. Espérons que l’arrivée de Frank McCourt permette de corriger cette aberration.