« La satisfaction, c’est de ne pas avoir lâché, dans un contexte difficile. On était mené. On a toujours insisté, quand même, et on a été récompensés sur la fin. On a mis beaucoup de générosité et beaucoup d’efforts. On a jamais eu de renoncement », s’est-il félicité. « On a eu un premier quart d’heure assez intéressant. On a su donner beaucoup de rythme à la partie, a-t-il ajouté. L’OM nous a posé un problème tactique en venant nous chercher très haut, en empêchant nos constructions de l’arrière, donc, on s’est un peu délité sur la première mi-temps. Les regrets, c’est de ne pas avoir su tenir davantage alors qu’on était quasiment à la mi-temps. Et puis de concéder ce deuxième but. On n’a jamais renoncé, même si on a manqué quelquefois de lucidité. C’est quand même le signe d’un groupe qui vit bien. »
« Si les joueurs olympiens nous ont facilité les choses ? Il y a la supériorité numérique aussi, qui me semble assez logique aussi car il y a eu beaucoup de petites fautes. Une répétition de fautes. Et même si elle n’engendre pas un carton rouge, le fait de se retrouver en supériorité numérique, nous a facilité les choses. C’était aussi plus difficile, pour eux, de tenir. On ne va pas nier, non plus, que cela a eu un impact sur l’issue de la rencontre », a-t-il également estimé.
Il a enfin donné son sentiment sur le onze dirigé par Franck Passi : « C’est une équipe qui est en reconstruction. Il y a beaucoup de flou qui entoure le club et, forcément, cela a des incidences aussi sur le plan technique, des joueurs qui sont arrivés très tard. Le groupe a été renouvelé donc il faut laisser à Franck Passi le temps de mettre en place ce qu’il veut. Mais bon, on sait qu’à Marseille, il y a beaucoup d’impatience… Dans le football, ce qui manque c’est ça : c’est le temps, la sérénité. Et certainement que le contexte ne leur était pas favorable, ce soir. La sérénité était de notre côté, même si le déroulement de la rencontre n’était pas favorable. »