Dans son édition du jour, Le Parisien évoque sans ambages le sujet du choix des arbitres. Frédéric Hantz, l’entraîneur de Montpellier, pointe du doigt l’attitude de Monsieur Varela, lors de Lyon-Montpellier (5-1) : « Etait-ce bien que Monsieur Varela soit désigné pour ce match ? », s’est-il notamment interrogé. Un arbitre, sous couvert d’anonymat, a confirmé le particularisme que constituait l’arbitrage de l’OL : « Je ne crois pas une seconde que Bartolomeu Varela ait été missionné par la direction technique de l’arbitrage pour prendre des décisions favorables à Lyon. Cela ne tient pas la route. En revanche, tous les arbitres de Ligue 1, Bart y compris, arbitrent Lyon avec une arrière-pensée. Ils craignent de commettre des erreurs en défaveur de l’OL et de se faire allumer par Jean-Michel Aulas, via ses tweets ou ses interventions médiatiques. » Un second arbitre, relayé par le quotidien, assure que les Lyonnais ne sont pas les seuls à être difficile à arbitrer : « Lyon n’est pas un cas unique. Il est aussi compliqué d’arbitrer Guingamp, un club étroitement lié à Noël Le Graët, ou encore le PSG, car tout ce qui le concerne prendre des proportions énormes. »
Compte tenu de l’accélération du jeu et de la pression médiatique, la mission des hommes en noir s’avère particulièrement compliquée. Bien que de nombreux dirigeants freinent curieusement des deux pieds, une application intelligente de la vidéo pourrait peut-être réduire le nombre de polémiques et de décisions douteuses…