« Il faut qu’ils restent positifs. Je suis un peu leur chef de file, on les analyse, on ne se voile pas la face. On se met devant les images, les faits, on travaille et le match prochain, il faudra le gagner. On travaille au niveau psychologique. Il ne faut pas s’arrêter à un joueur. On gagne et on perd à onze. Je suis dans cet esprit. Pour ne pas faire d’erreur, il ne faut pas faire partie du groupe. Pour les défenseurs et les gardiens, quand ils en font, c’est plus difficile », a-t-il estimé. Le technicien phocéen a révélé qu’il avait « tenu une réunion » avec son staff pour trouver des solutions et des choses à améliorer. Un élément supplémentaire devrait d’ailleurs les rejoindre rapidement.
Il a également expliqué les raisons de ses choix, face aux Bretons : « Mes décisions, je les assume. Le lendemain, on ne sait pas. Ce sont des suppositions. A un moment donné, je prends des décisions, dans la mesure où elle a marché 15 ou 18 minutes, elle pouvait marcher jusqu’au bout aussi. (…) Franck était blessé et touché à la puisse depuis la première mi-temps. L’idée, c’était un joueur de plus pour conserver le ballon et peut-être de défendre mieux. Il a eu du mal avec Grosicki qui venait de rentrer. J’ai mis Sarr, un joueur de vitesse. Ca n’a pas tenu jusqu’au bout. » Quant à passer à un système à trois en cours de match, il ne l’a pas envisagé en raison de l’avantage au score : « Passer à 3, c’est plus pour attaquer que pour défendre car on perd un milieu et on prend des vagues. Maintenant c’est un choix qu’on peut faire aussi. Cela me serait passé par la tête si on avait été mené. »
L’OM devra l’emporter face à Nantes, samedi, pour reprendre sa progression au classement.