C’est évidemment le cas de l’OM, qui a perdu 34 % de son public, depuis la saison passée (30 290 spectateurs en moyenne, contre 52 166). On peut imaginer qu’outre les mauvais résultats, la politique des abonnements mise en place par Vincent Labrune a largement impacté la fréquentation du Stade Vélodrome. La situation phocéenne influe considérablement sur la L1, bien que, partout en France, les spectateurs hésitent à se rendre au stade en raison des risques d’attentats : « La première raison avancée par les spectateurs, c’est l’insécurité et l’état d’urgence. Il y a des secteurs qui souffrent plus que nous. Mais il faut pondérer : l’OM pèse pour 64 % dans la baisse des affluences de la L1 », a assuré Didier Quillot, le directeur général de la LFP, dans L’Équipe.
Cet homme, âgé de cinquante-sept ans, symbolise à lui seul les ambitions retrouvées de la LFP, pour faire évoluer le championnat. Il dispose de nombreuses idées et souhaite notamment sensibiliser les équipes de L1, sur l’importance de « draguer » le public : « En novembre, on va se rendre à New York avec des représentants de quinze clubs français pour visiter le Madison Square Garden, le stade des Yankees, celui de New York City. On veut aller à la rencontre des meilleures pratiques aux États-Unis et en Allemagne. On est également partenaires d’un incubateur de start-up, le Tremplin, au stade Jean Bouin, dédié au sport : on regarde les plus innovantes, on les soutient et les présente aux clubs », a-t-il aussi indiqué au quotidien.
Du côté de Marseille, on peut imaginer que l’arrivée de Frank McCourt donnera un coup de fouet et s’accompagnera d’une reprise en main du marketing. Espérons surtout que le club retrouvera rapidement quelques ambitions.