« Anigo a négocié avec Antoine Veyrat et Jean-Claude Dassier une indemnité de trois années de salaire, en cas de départ, d’un montant de 3 millions d’euros. José Anigo perçoit un salaire mensuel de 70 000 euros », leur a indiqué l’ancien président. Selon lui, tout a été revu et corrigé, lors de l’été 2014 : « Ce contrat a été renégocié par Philippe Pérez lors du départ d’Anigo pour le Maroc sous forme d’un CDD avec les mêmes conditions de rémunération. Il a perdu son statut de CDI à l’OM. Ce CDD prendra fin s’il trouve un poste de sélectionneur ou d’entraîneur, ce qui est son souhait », a ajouté l’ancien président. José Anigo a d’ailleurs confirmé, lors de sa propre garde à vue. Voici ce que dit le rapport : « Au moment de sa prise de fonction au Maroc, il est passé d’un CDI à un CDD de six ans et a renoncé à son indemnité irrévocable de trois ans de salaire. »
Le départ de José Anigo, qui a quasiment pris part à l’ensemble de l’aventure des Louis-Dreyfus, est certainement le symbole le plus important de la page qu’est en train de tourner l’OM.