« Dans ma situation, quand je reviens de sélection, ça me donne confiance et me fait prendre conscience de ma valeur, parce que quand on ne fait que des entraînements ou des matchs avec la réserve, on se pose des questions pour savoir si on a le niveau », a-t-il expliqué. Le natif de Marseille a pourtant disputé des rencontres internationales face à des nations de prestige : « Quand je suis confronté au haut niveau, j’arrive à répondre présent. J’ai joué des matchs contre le Portugal, la France, ou la Serbie. Quand on arrive à se mettre au niveau contre des joueurs comme ça, ça donne confiance. Le problème, c’est que ça donne envie de le réitérer tous les week-ends. Du coup, ça devient frustrant. Mais il faut s’accrocher. (…) C’est très compliqué. Tout change : le stade, les supporters, le niveau de l’adversaire, le rythme du match. C’est incomparable »
Le Phocéen se souvient notamment d’avoir affronté le Portugal (2-3) : « Quand j’ai joué contre Cristiano Ronaldo, c’était bizarre dans le tunnel avant d’entrer sur le terrain. Mais dès que l’arbitre siffle le coup d’envoi, c’est terminé. Que ce soit Ronaldo, ou le numéro 9 de Martigues, c’est exactement pareil. Mon but en tant que défenseur, c’est qu’il ne fasse rien pendant le match. » Ainsi, s’il observe les rencontres de l’OM depuis les tribunes, il espère pouvoir aider l’Arménie à créer la surprise, dans l’optique d’une participation à la Coupe du Monde : « Dans un groupe où il y a l’Italie et l’Espagne, ou la France et les Pays-Bas, c’est plié d’avance pour les deux premières places. S’il y a une surprise à faire, c’est le moment idéal dans notre groupe. »
Âgé de vingt-et-un ans, Gaël Andonian n’a pour l’instant disputé qu’une rencontre avec l’équipe professionnelle olympienne.