« Si on pense que je voulais juste m’acheter un club de foot, peu importe lequel, c’est une fausse impression. Marseille est la seule équipe qui m’a intéressé, parce que c’est une équipe avec une grande histoire, une marque iconique et des choses cassées que je sais réparer », a-t-il expliqué. Tim Coleman, un spécialiste des restructurations d’entreprises et proche de McCourt, l’imagine d’ailleurs capable de faire de gros changements dans le fonctionnement du club : « Frank adore le sport, il veut que lui et ses fils aient leur équipe. Mais c’est aussi un créateur de valeurs qui s’engage sur le long terme : il va tout étudier, nettoyer, améliorer la gestion, faire rentrer assez de cash pour assurer le bon fonctionnement du club.. Et s’il peut faire de l’argent dans l’immobilier au passage, il le fera. »
Enfin, Jacques-Henri Eyraud, le futur président olympien, assure que sa motivation première n’est pas l’argent : « On a passé beaucoup de temps à apprendre à se connaître, à parler de nos parcours respectifs, puis à travailler sur la transaction. Croyez-le ou pas, mais il ne m’a jamais parlé de rendement financier. »