« Mon souvenir le plus lointain de l’OM, c’est évidemment l’époque Tapie et la LDC. Vous êtes forcément marqué », a-t-il confié. Il se souvient notamment du défenseur Carlos Mozer : « Il m’a marqué. C’était quelqu’un qui inspirait le respect. Il faut de l’autorité sur le terrain. Carlos Mozer ne reculait pas. Il n »avait peur de rien et se faisait respecter », a-t-il ajouté.
Un peu plus tard, le nouveau président marseillais a assisté au fameux match OM-Montpellier : « Lors du OM-Montpellier (5-4) en 1998, je suis dans un des Virages. Ce fut un premier choc, quelque chose d’exceptionnel. » Il est souvent revenu dans l’enceinte du boulevard Michelet : « Je suis allé très souvent au Vélodrome pendant mes années chez Sporever. C’était le stade où j’allais le plus. » Selon lui, le match nul rapporté par les minots du Parc des Princes, en mars 2006, incarne mieux que tout autre chose l’esprit olympien : « Les minots au Parc en 2006, ça c’est Marseille : l’excès, la controverse, la rébellion, la résistance, le courage… »
Le nouveau président s’intéresse à des éléments qui passaient complètement par-dessus la tête de certains de ses prédécesseurs. Le club olympien paraît enfin être entre de bonnes mains. Le rêve est de nouveau permis, espérons que ça se concrétise par des bons résultats et de bonnes décisions, dans les mois à venir.