Rolando a beaucoup de respect pour Passi

Lors d’un entretien accordé à L’Équipe, Rolando est revenu sur sa situation à l’OM. Le Portugais a vécu quelques mois difficiles, lorsque Franck Passi était aux commandes de la formation phocéenne.

Rolando

« Le coach Passi est parti, mais il pourra rebondir sur mes propos s’il le souhaite. Fin mai, je suis parti en vacances et je pensais aller au bout de mes deux ans de contrat. Quand j’ai repris l’entraînement, il m’a parlé. Il devait faire des choix techniques, je ne rentrais pas dedans. Rien de personnel. Il m’a dit que c’était mieux de chercher quelque chose. J’ai répondu : « Cette situation est nouvelle pour moi. Si je peux trouver une offre qui soit bien pour moi et pour l’OM, je le ferai » », a-t-il expliqué. Il n’a finalement pas trouvé chaussure à son pied. Il a néanmoins tenu à saluer l’ancien entraîneur : « Je remercie Passi de me l’avoir dit en face à face. Comme un homme. Passi est une belle personne. Si je le revois, j’aurai plaisir à me balader et discuter avec lui. »

Souvent cité en exemple par ses partenaires, le défenseur n’a rien lâché : « Passi me traitait comme un membre du groupe, mais je savais que je partais derrière tous les autres dans la hiérarchie. Le foot est ainsi. Je suis le dernier pour le coach ? Je me bats pour être le premier. J’ai confiance en mes qualités. (…) Le jeune Aaron Leya Iseka est venu me trouver : « Comment ça se fait que tu ne joues pas ? Tu as eu une belle carrière, tu as connu des grandes équipes, gagné des titres… Et pourtant tu as toujours le sourire ! Pourquoi ? » Je lui ai répondu : « Imagine, je fais la gueule, je suis tendu. Qu’est-ce qui va changer ? Rien du tout. » Le plus important, c’est que ma famille ait la santé. Je fais le boulot que j’ai choisi, personne ne me l’a imposé. Je suis mécontent de ne pas jouer mais j’accepte les choix du coach. »

Son grand-père l’a aidé à développer cet état d’esprit, résolument positif : « Au Cap-Vert, mon grand-père, qui est tout pour moi, me répétait : « Il n’y a pas de justice dans la vie. Tu as beau être super-connu, super-puissant, ce n’est pas la ganratie que ça se passera toujours bien pour toi. Tu dois apprendre à trouver de la joie dans les petites choses. » »

Rolando représente bien l’un de ces joueurs sur qui peuvent s’appuyer les jeunes du vestiaire olympien. A lui de saisir sa chance et de s’imposer dans le onze de Rudi Garcia.

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