« Je ne fais pas partie de l’organigramme de l’Olympique de Marseille, c’est important de le dire. Ce qui m’intéresse, c’est d’offrir une vision stratégique et comment mettre en place les conditions pour réussir à atteindre un objectif. Le rapprochement entre Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud a été un élément important. L’alliance de la puissance américaine avec la connaissance du marché du sport et de la France de Jacques-Henri formait vraiment un bon binôme. Genii Capital et d’autres personnes avaient également beaucoup d’argent, mais on a gagné grâce à la qualité de notre projet », a-t-il notamment expliqué.
Les raisons pour lesquelles l’Américain a opté pour le rachat de l’OM sont nombreuses : « La ferveur autour du club, le rayonnement de la marque, l’ouverture vers l’Afrique (Il marque une pause). Marseille réunissait beaucoup d’ingrédients favorables. (…) Il veut gagner. C’est un homme d’affaires qui a réussi dans son pays et il mettra l’économique au service du sportif, pas l’inverse. Et ça c’est assez fort. Il ne veut pas forcément se faire plaisir, il veut que l’OM gagne. Il peut mettre en place des pratiques pour que l’économique fasse gagner le club. »
Enfin, l’avocat est plus attaché au club phocéen qu’il ne le laisse parfois entendre : « Je ne voulais pas que ce projet file entre de mauvaises mains, entre les mains de personnes dont on pouvait s’interroger sur la qualité du projet. Tout simplement. On a entendu beaucoup de noms circuler, des choses qui faisaient peur. L’OM est un symbole fort. Le président du PSG et d’autres clubs ont vu d’un très bon oeil l’arrivée d’un acteur du sport-business américain. »