« Cela a été dur de quitter les copains, mais je l’ai ressenti très tôt dans le match. Étant donné que je n’étais pas à 100 %, j’ai préféré sortir. Avant d’aggraver, cette petite blessure. Je pensais pouvoir avoir une occasion pour aider mon équipe, qui je sais a besoin de moi. Mais bon, c’est comme ça, on verra. Il y a un staff médical de qualité, on prendra la bonne décision. J’ai besoin de quelques jours, on se donne 48 heures pour voir cette évolution », a-t-il expliqué. On peine effectivement à croire qu’Aaron Leya Iseka puisse le remplacer efficacement.
L’attaquant, comme ses partenaires, a été impressionné par l’ambiance du Stade Vélodrome : « C’est une des raisons qui m’a poussé à rester sur le terrain. On aurait aimé, moi et mes coéquipiers, offrir cette victoire aux supporters. Je n’avais pas encore eu l’occasion de voir ce stade Vélodrome plein. Aujourd’hui, je l’ai vu et j’ai été agréablement surpris et étonné. Même si je le savais en venant ici, je sais désormais qu’avec cette nouvelle ère qui arrive, il y a de grandes heures qui vont arriver pour l’OM. »
Il regrette néanmoins de ne pas avoir pu leur offrir la victoire : « C’est décevant pour eux, et c’est décevant pour nous. Quand on voit qu’on arrive à cette dixième place avec les points qu’on a perdu naïvement, c’est triste mais on a vu un OM qui allait chez l’adversaire, qui jouait. Mais c’est le troisième match en une semaine, tout n’est pas prêt, mais c’est plutôt encourageant. Il y a eu de bonnes choses. Après, on n’a pas travaillé cette semaine, car on a eu trois matchs. Je sais qu’il y a une grosse marge de progression. »
Enfin, le manque de réalisme ne l’inquiète pas : « Ça fait très longtemps que je joue aux avant-postes et les buts, c’est comme le ketchup. Cela va arriver très vite et encore plus qu’avant », a-t-il conclu.