« C’est évident que le Vélodrome, plein comme ça, avec le bruit que ça fait… C’est important pour la Ligue 1, de vivre des ambiances comme cela. C’était quand même un beau défi pour nous que de venir troubler Marseille. Entre le match de Clermont et puis ce soir, ils ont quand même bien préparé leur affaire pour booster tout le monde et mettre tout le monde au taquet. Je trouve qu’on a montré un beau visage. Il nous manque, encore une fois, juste un petit truc pour passer », a-t-il confié. Et d’ajouter : « Presser assez haut, à l’extérieur, c’est dur de tenir la distance tout le match. C’est pour ça qu’on a un peu plus reculé les 15 ou 20 dernières minutes. Il y a eu une ambiance très très forte, ça a beaucoup poussé au départ, on a été costaud. C’est vrai qu’après ça s’est un peu estompé, un peu plus. Il y a eu un peu moins de bruit parce qu’on a réussi à équilibrer les débats. Cela a moins poussé, on a eu le sentiment que parfois, en les faisant défendre vers leur but, ils pouvaient craquer. On n’a pas eu le bon geste quand il fallait. »
Hier soir, l’OM a affiché une possession du ballon de 60 % et a cadré 5 tirs, contre 1 seul pour les Girondins. Comme c’est souvent le cas pour les adversaires au Stade Vélodrome, Bordeaux s’est contenté d’un pressing, l’a joué petits bras et s’est contenté de vouloir détruire le jeu phocéen. Dommage que le technicien s’en satisfasse.