Les clubs étant tombés d’accord, le CA semble d’ores et déjà connu : Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Michal Aulas (OL), Vadim Vasilyev (ASM), Jean-Pierre Rivère (Nice), Bertrand Desplat (Guingamp), René Ruello (Rennes), Jean-François Fortin (Caen), Laurent Nicollin (Montpellier), Alain Orsoni (Ajaccio) et Claude Michy (Clermont) devraient représenter les équipes de L1 et L2. Bernard Caïazzo (ASSE) et Guy Cotret (AJA) seront quant à eux présents en tant que présidents des syndicats. Pour sauver la tête de certains présidents, les « gros » clubs, qui restent en minorité, ont dû faire de lourdes concessions en termes de droits TV. Cela aura forcément un impact sur leur recrutement, sur la compétitivité des clubs participant aux coupes d’Europe, sur les points UEFA, etc.. Pour contrer ce putsch, il ne sera pas étonnant que les droits TV liés à la Ligue des Champions continuent d’exploser, lors des prochaines négociations, au contraire de ceux du championnat. L’OM devra donc très vite redevenir un habitué de la C1.
La question du nom du président se pose désormais. Si les « petits » clubs souhaitent placer Jean-Michel Roussier, les « gros » clubs veulent quant à eux élire, temporairement, Michel Seydoux. Certains clubs comme Montpellier ayant retourné leur veste et s’étant rangés dans le camp des « petits », les « gros » devraient avoir du mal à imposer leur idée. Le football français est ainsi fait que des clubs de L2 dictent leur loi à ceux qui intéressent le public, le représentent dans les compétitions européennes et font rentrer les sous dans les caisses. On peut d’ores et déjà imaginer qu’il viendra un temps où ces derniers diront stop à tous ces abus…