« Il faut d’abord remarquer qu’il ne s’agit pas seulement d’une exclusivité marseillaise », a-t-il lancé d’emblée au quotidien. Il n’est néanmoins pas loin de penser que Lucho González ou Vitorino Hilton ont quitté le club à cause de cela : « Ça crée un climat extrêmement désagréable. Cela ne favorise pas le calme et la sérénité du vestiaire. Je suis resté deux ans à l’OM. Plusieurs cambriolages se sont déroulés sous mon mandat, dont trois particulièrement violents. Je me souviens notamment de ceux de Lucho et Hilton. Tous les deux ont quitté le club quelques mois après en disant que ça n’avait rien à voir. Mais bon ! »
Il se rappelle avoir « été cambriolé deux fois » et avoir payé un vigile qui gardait sa maison « entre minuit et six heures du matin ». Selon lui, « la petite bande de truands qui sévissait avait été arrêtée » mais « il faut croire qu’elle a fait école ». Il pense enfin que Jacques-Henri Eyraud doit maintenir des relations proches avec la police et la justice : « Il faut qu’il y pense et je pense qu’il y a déjà pensé. Ces événements pourrissent l’atmosphère. On ne peut pas demander aux joueurs de se terrer chez eux, de sortir sans argent ni montre. En ce qui me concerne, j’avais de très bonnes relations avec le patron de la police et le procureur. Ils nous avaient beaucoup aidés. Il faut aller les voir », assure-t-il.
Enfin, il ne pense pas que cela ait une quelconque influence sur le mercato : « Non, ça ne pèse pas sur le recrutement. Jamais un joueur n’a refusé de venir pour ça », a-t-il conclu.