Le média s’interroge sur plusieurs points, qu’il juge « curieux » : « il a été recruté personnellement par le commissaire divisionnaire Christophe Molmy, le chef de la BRI de la préfecture de police » et « a quitté la brigade nationale de lutte contre le crime organisé à compétence nationale à la BRI sans rendre de compte à l’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale ».
Pour rappel, La Provence avait révélé que Vincent Labrune lui avait proposé d’intégrer le club, durant les investigations sur les transferts douteux, moyennant un salaire de 9 000 euros et une voiture de fonction. Le journal marseillais avait aussi indiqué que le policier « avait apporté des croissants » au président de l’OM, « pendant sa garde à vue ». VLB avait apprécié et le lui avait fait savoir par téléphone, alors qu’il était « sur écoutes… branché par les collègues de son nouvel ami policier ».
« Plus ennuyeux », selon Le Point, « ce fonctionnaire de police a fait à l’ancien patron de l’OM un résumé de l’audition de son chauffeur en lui confiant notamment les détails de la vie privée d’autres dirigeants de l’OM », lequel a été placé sous le statut de témoin assisté. Labrune a évidemment dû faire marche arrière et « revenir sur la signature du contrat ».
« Pour bien moins que ça, la police des polices vous convoque, voire vient vous interpeller au petit matin. Tant mieux pour le major et tant pis pour les autres… », a conclu un haut fonctionnaire de la préfecture de police, interrogé par Le Point.
