Courbis : « Réfléchissons à ce que l’OM a perdu… »

Dans les colonnes de L’Équipe, Rolland Courbis a donné son sentiment sur le mercato à venir. Il pense que la première étape est de remettre au niveau l’ensemble des joueurs de l’effectif. Il a mis en garde les Phocéens contre le recrutement de joueurs en fin de carrière.

Rolland Courbis

« Je rejoins juste Garcia quand il parle d’un renfort par ligne au mercato d’hiver. C’est un minimum. Derrière, les latéraux ne sont pas doublés par exemple. Modestement, le seul conseil que je peux leur donner, c’est de faire attention. Il y a une différence entre une recrue et un renfort. Si on parle de Diarra, Lopez, Vainqueur en forme, trouver mieux au milieu ne sera pas facile. Ce devra être un super joueur. Devant, c’est pareil, tu peux trouver mieux mais il faudra bien chercher. Le Cabella que j’ai connu à Montpellier est capable de mettre quinze buts en L 1. Même chose pour Gomis. Avec Thauvin, ces trois-là devraient peser 40 buts. En attaque, il y a sept joueurs pour trois postes sans compétition européenne. Cela ne va pas faciliter la tâche de Rudi. La réussite de ce mercato d’hiver dépendra aussi des quelques départs qui pourront alléger l’effectif », a-t-il expliqué. Selon lui, « à part Paris, Monaco, Nice et Lyon », il n’y a « pas meilleur en qualité dans notre L1 ». Il estime toutefois que cet OM doit virer « 70 % de l’effectif » pour espérer être champion de France.

Enfin, l’ancien entraîneur de Montpellier est très méfiant sur les soi-disant bons coups du mercato : « C’est bien gentil de chercher un nom, encore faut-il qu’il ne soit pas carbonisé. Si c’est le fantôme du joueur qu’il a été, ça va être marrant huit jours. Après, il y a peut-être des coups à faire, comme Monaco à l’époque avec Berbatov. Pour faire de bonnes comparaisons, réfléchissons à ce que l’OM a perdu par rapport à l’équipe d’il y a seulement un an et demi avec les Mandanda, Nkoulou, Mendy, Lemina, Gignac, Ayew, Payet, Batshuayi…Pour avoir cet effectif-là aujourd’hui, combien faudra-t-il dépenser en transferts et en salaires ? », a-t-il conclu. On imagine que Vincent Labrune a parfois les oreilles qui sifflent…

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