« Il a un bel avenir. Je l’ai pris sous mon aile dès mon arrivée. On a souvent déjeuné ensemble. J’ai eu des grandes discussions à son sujet avec Franck Passi. On ne s’est pas engueulés, mais les échanges ont été assez vifs. Je voulais que Maxime ait du temps de jeu. Passi voyait les choses autrement. Je sentais que Maxime était prêt, qu’il avait les qualités techniques pour me soulager, faire le jeu. Quand on a mangé ensemble la première fois avec Garcia, je lui ai beaucoup parlé de Max », a-t-il révélé. Il ne pense pas qu’il faille limiter son temps de jeu en raison de sa jeunesse : « Le talent n’a pas d’âge. Il apporte sa fraîcheur, une façon de jouer élégante. Il ne se cache pas, il prend le ballon, fait jouer les autres. Après, il faut y aller doucement, il peut avoir un coup de mou. Il y a d’autres satisfactions. Sakai est un très bon joueur, il fait un nombre incalculable d’appels dans son couloir. Et il y a Thauvin, qui est encore un jeune joueur, et fait de belles choses. »
Face à Caen, le buteur phocéen a par exemple pris la défense du natif de Marseille : « Il y a l’épisode de Caen avec le petit Lopez. Je devine le handicap d’être le petit protégé à Marseille. Je n’ai pas envie que certains adversaires en profitent. Là, c’est arrivé avec Nicolas Seube, que je ne connais pas mais qui est une crème selon mes amis caennais Dabo ou Vercoutre. J’ai eu peur qu’il prenne le petit Lopez pour le futur Valbuena, à vouloir chaque fois le découper », a-t-il notamment ajouté. C’est justement bien cette solidarité qui manque au groupe marseillais. Espérons que l’influence du capitanat contamine peu à peu les timorés du vestiaire et que l’OM retrouvera sa grinta légendaire.