« Si Bafé avait l’étoffe d’un capitaine lorsque j’ai travaillé avec lui ? Non, pas vraiment. À Marseille, j’ai connu Steve Mandanda et c’était quelque chose. Il était représentatif d’une image, d’une façon de communiquer, d’être dans le vestiaire, de se positionner par rapport aux dirigeants… Peut-être que « Bafé » va le faire, mais je ne le voyais pas devenir capitaine il y a douze ans. Quand bien même il est toujours accepté par un vestiaire parce qu’il est généreux et proche de tout le monde. Un capitaine peut être un relais de l’entraîneur, des dirigeants, mais il peut aussi devoir se fâcher avec ses partenaires. C’est pour cela que je ne le voyais pas dans ce rôle. En même temps, il n’y a personne d’incontournable à l’OM… Mais « Bafé » a besoin de son énergie pour son poste d’attaquant, pas pour faire des phrases à rallonge. Après, c’est un mec qui ira toujours vers les supporters. Il a une attitude incroyable avec les gosses, que ce soient les fans ou les jeunes du centre de formation. Il parle à tout le monde, il ne se force pas. Il est très humain », a-t-il lancé dans les colonnes de La Provence.