« En trois semaines à l’OM, nous avons réussi ce que j’ai fait en trois ans aux Dodgers : un alignement de compétences et de personnalités, a-t-il affirmé. J’ai engagé des pros pour tenir les rênes du club, avec un gros CV. JHE et Zubi partagent mes ambitions et mes valeurs. » Il ne confiera pas de responsabilité à des personnes de son entourage, comme ce fut le cas aux Dodgers : « Mon fils Drew ne devrait pas être plus impliqué à l’OM. Mes fils regardent le club de près et partagent avec moi leurs impressions. » Monica, sa femme, n’a notamment pas l’intention de participer : « Le plus important, c’est la réussite de mon mari. Je n’ai pas le désir d’être son associée en affaires », a-t-elle notamment déclaré.
Elle a d’ailleurs profité de l’occasion pour livrer quelques qualités et défauts du nouveau patron olympien : « Donnez-lui le problème le plus compliqué à résoudre, et il va finir par trouver le bon chemin. Il persévère, ne renonce jamais, il est patient, loyal, aimant, il met sa famille toujours en premier, me traite comme une reine. Ses faiblesses ? Il est un peu trop dans la compétition. C’est bien dans le business, mais au quotidien… Il n’aime surtout pas perdre. Parfois, pendant mes concours de saut d’obstacles, il me met la pression. Je lui dis : « Tu n’es pas mon coach ! » Parfois, je m’inquiète un peu pour l’avenir de Luciana ! Sinon, c’est un accro au travail, j’aimerais parfois qu’il travaille moins, pour passer un peu plus de temps avec sa famille. Mais je sais qu’il s’épanouit aussi comme ça. »
En un mot, Comme l’avait laissé entendre Jacques-Henri Eyraud, Frank McCourt paraît bien avoir le fighting spirit irlandais. Espérons qu’il saura le communiquer à l’ensemble du club.