Pour autant, certains supporters ont violemment répondu aux propos tenus par Bafétimbi Gomis, lequel a fait part de son attachement à l’ASSE, après le match de la semaine passée. Le représentant du joueur a précisé quelques raisons pour lesquelles l’attaquant ne pouvait oublier son club formateur : « Quand il avait seize ans et qu’il faisait ses malaises vagaux, l’ASSE lui a fait faire des dizaines d’examens, là où d’autres clubs s’en seraient purement et simplement séparé. La fille de Roland Romeyer, cardiologue, s’est occupée de son papa à la santé précaire. Ce n’est pas anodin. Maintenant, quand tu connais le public marseillais, il faut faire attention aux propos qui peuvent l’enflammer. Bafé va continuer à travailler et marquer », a-t-il confié à L’Équipe.
La rivalité et le respect ne peuvent-ils pas coexister ? Quelles qu’en soient les raisons, doit-on accepter la haine qui régit les relations entre certains groupes ultras ? L’intolérance qui pointe parfois le bout de son nez dans les stades est nauséabonde et reste une forme d’extrémisme. Il est bien probable qu’en agissant de la sorte, le mouvement ultra se tire une balle dans le pied.