Elle est menée par Jacques Rousselot, à qui il avait promis sa succession, avant de changer d’avis. Comme si dans le football français, les élections n’étaient pas déterminantes et que le roi pouvait choisir son successeur… Jean-Michel Aulas s’est quant à lui rangé dans le camp de Le Graët. Sur FootMarseille, on n’oublie pas le zèle qu’il avait mis pour anéantir l’OM, en 1994 et 1995. On se remémore également sa propension à tirer sur les locomotives du championnat, alors qu’il était lui-même patron de Guingamp, ou à prendre des positions que l’on peut juger défavorables pour la Ligue 1 (intervention d’Hollande sur les droits TV, taxe à 75 %, par exemple).
Ses propos hallucinant sur les agents, lors de l’émission Cash Investigation, représentent le summum de l’inacceptable : « C’est pas important, important, franchement ; c’est obligatoire qu’ils (les agents) envoient leur liste (de joueurs), mais s’ils le font pas, c’est pas un drame. Je défends aussi les agents qui se comportent bien, et ce monsieur se comporte très bien. Je n’ai jamais entendu parler de lui sur un incident, nulle part », avait-il notamment confié. Une drôle de façon de rendre la justice.
Espérons donc que ce mandat sera le dernier. Les élections auront lieu le 18 mars.